Birdman de Alejandro Gonzales Inarritu avec Michael Keaton, Edward Norton, et Emma Stone.
Si vous avez aimé les plus grands films du cinéma relatant le théâtre , pour la confrontation des acteurs comme dans Eve de Joseph L. Mankiewicz, dans la candeur de rêver d'Hollywood comme Barton Fink, sur les méandres tortueux du théâtre comme Entré des Artistes, Le dernier métro et bien Les enfants du paradis, ou sur la réflexion sur l'âge et d'avoir été dans Opening NIghts de John Cassavettes vous allez adorez ce film.
Si vous pensez voir un super-héros ou son acteur qui disjoncte , c'est pas le sujet, passez votre chemin, le film est plus fin et intelligent que ce l'affiche pourrait démontrer au premier regard.
Le film qui ouvrent sur le dernier poème écrit par Raymond Carver, va ponctuer toute l'ambiance et la suite du film. Riggan (Keaton) aimerait être aimé après avoir été adulé comme tout à chacun , mais à condition d'avoir du talent un tant soit peux.
Notre héros a connu la célébrité il y a 20 ans plus tôt dans le costume en latex d'un super-héros dans une trilogie Hollywoodienne (Birdman) cela vous rappelle rien , non pas Ben Affleck, mais Michael Keaton lui-même qui avait interprété Batman à l'écran (le meilleur d'ailleurs), et l'acteur génial de Beetlejuice de Tim Burton, on se croirait dans le Portrait de Dorian Gray , ou on ne soit pas vieillir,mais ou celui-ci vous le rappelle.
Riggan essaie d'être quelqu'un qu'il n'est pas, un acteur qui aime ce qui l'entoure, il s'est isolé dans son monde depuis ces années, refusant d'être et d'avoir été, avec une petite voix du diable qui lui dit de reprendre son personnage de Birdman (et les pouvoirs de destruction qui vont avec de la nature humaine) et de l'autre son ange qui lui dit de se ressaisir et d'allez au bout de son adaptation de Raymond Carver.
Dans Birdman on se croirait chez Cassavetes, c'est pourquoi j'ai cité Opening Nights, de ces difficultés à se parler et à se convaincre, de s'aimer soi même souvent.
Inarritu est un grand réalisateur on le sait depuis longtemps (Babel) mais que dire de la photo virtuose de Emmanuel Lubeski qui vampirise l'écran vous prenant vos dernières gouttes de sang et d'oxygène. Si avec ce film il obtient pas l'Oscar c'est à désespéré.
Tout est troublant dans le film, on se prendrait au jeu d'un Thriller à la David Fincher, comme si cela devait finir mal, ou si on était dans un rêve, mais en aucun cas, c'est simplement les personnages qui nous donnent l'impression d'être en submersion en attendant de sauter d'un immeuble de théâtre, et cela fait mal, surtout si on a pas de pouvoir.
source : http://cinephagemaniac.blogspot.com, http://reddit.com, http://viva.co.id
Si vous avez aimé les plus grands films du cinéma relatant le théâtre , pour la confrontation des acteurs comme dans Eve de Joseph L. Mankiewicz, dans la candeur de rêver d'Hollywood comme Barton Fink, sur les méandres tortueux du théâtre comme Entré des Artistes, Le dernier métro et bien Les enfants du paradis, ou sur la réflexion sur l'âge et d'avoir été dans Opening NIghts de John Cassavettes vous allez adorez ce film.
Si vous pensez voir un super-héros ou son acteur qui disjoncte , c'est pas le sujet, passez votre chemin, le film est plus fin et intelligent que ce l'affiche pourrait démontrer au premier regard.
Le film qui ouvrent sur le dernier poème écrit par Raymond Carver, va ponctuer toute l'ambiance et la suite du film. Riggan (Keaton) aimerait être aimé après avoir été adulé comme tout à chacun , mais à condition d'avoir du talent un tant soit peux.
Notre héros a connu la célébrité il y a 20 ans plus tôt dans le costume en latex d'un super-héros dans une trilogie Hollywoodienne (Birdman) cela vous rappelle rien , non pas Ben Affleck, mais Michael Keaton lui-même qui avait interprété Batman à l'écran (le meilleur d'ailleurs), et l'acteur génial de Beetlejuice de Tim Burton, on se croirait dans le Portrait de Dorian Gray , ou on ne soit pas vieillir,mais ou celui-ci vous le rappelle.
Riggan essaie d'être quelqu'un qu'il n'est pas, un acteur qui aime ce qui l'entoure, il s'est isolé dans son monde depuis ces années, refusant d'être et d'avoir été, avec une petite voix du diable qui lui dit de reprendre son personnage de Birdman (et les pouvoirs de destruction qui vont avec de la nature humaine) et de l'autre son ange qui lui dit de se ressaisir et d'allez au bout de son adaptation de Raymond Carver.
Dans Birdman on se croirait chez Cassavetes, c'est pourquoi j'ai cité Opening Nights, de ces difficultés à se parler et à se convaincre, de s'aimer soi même souvent.
Inarritu est un grand réalisateur on le sait depuis longtemps (Babel) mais que dire de la photo virtuose de Emmanuel Lubeski qui vampirise l'écran vous prenant vos dernières gouttes de sang et d'oxygène. Si avec ce film il obtient pas l'Oscar c'est à désespéré.
Tout est troublant dans le film, on se prendrait au jeu d'un Thriller à la David Fincher, comme si cela devait finir mal, ou si on était dans un rêve, mais en aucun cas, c'est simplement les personnages qui nous donnent l'impression d'être en submersion en attendant de sauter d'un immeuble de théâtre, et cela fait mal, surtout si on a pas de pouvoir.
source : http://cinephagemaniac.blogspot.com, http://reddit.com, http://viva.co.id
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